Comment accompagner une personne en fin de vie ?

Faire face au décès d’un parent et du deuil qui s’ensuit est une étape douloureuse pour toute famille, peu importe les circonstances qui entourent la disparition. Cependant, lorsqu’il s’agit d’une maladie invalidante ou évolutive, l’après-décès peut être facilité par un accompagnement de la personne en fin de vie. Dans ce type de situations, la famille et les proches du malade peuvent prendre le temps d’assister la personne à son domicile, pour lui prodiguer des soins palliatifs axés sur le confort ou la psychologie du patient. Explications.

Accompagner une personne en fin de vie : comment s’y prendre ?

Selon le profil du malade, il existe différentes solutions pour l’accompagner jusqu’à la fin de sa vie. Cependant, les contraintes financières peuvent représenter un frein conséquent pour les proches, notamment lorsqu’il s’agit de placer une personne âgée dans un établissement spécialisé (EHPAD, etc.). Dans ce cas de figure, mettre en place un accompagnement quotidien par un membre de la famille, qui devient alors aidant familial, permet au patient de profiter d’un cadre sain et rassurant durant les dernières semaines de sa vie.

À noter que cet accompagnement peut également se faire dans le cadre d’une hospitalisation à domicile, permettant ainsi le passage d’une équipe de soins et de divers professionnels de santé.

Accompagner une personne en fin de vie : que dit la loi ?

Désormais, l’accompagnement de fin de vie est une disposition bien prise en charge par l’État et les différents organismes impliqués. Refus de l’acharnement thérapeutique, officialisation du statut d’aidant familial, etc., la loi Leonetti d’avril 2005 a apporté un cadre législatif bienvenu.

Du côté de la famille, et du proche qui devient aidant familial, il est possible de profiter d’un congé pour solidarité familiale et d’ainsi mettre toute activité professionnelle en pause le temps de l’accompagnement. Attention, cette mesure est strictement soumise à différents justificatifs, dont un certificat médical exposant le pronostic vital réduit du malade.

Accompagner une personne en fin de vie : comment s’entourer ?

Pendant que la famille met en place un accompagnement du proche en fin de vie, les différentes personnes impliquées ont inévitablement besoin d’aide. En cas de maladie, ce renfort peut être apporté par plusieurs professionnels, comme des infirmiers ou aides-soignants à domicile. 

De même, pour faciliter la communication entre le malade et son aidant, avoir recours à la psychologie, et à un intervenant formé au deuil et à la fin de vie, peut permettre à chacun de mieux appréhender la prochaine étape.

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